Tableau d’Artemisia représentant une jeune mère anxieuse qui allaite son bébé
UN TABLEAU JUSQU’ALORS INCONNU D’UNE MÈRE ET DE SON ENFANT EN DEUIL, PEINT PAR L’ARTISTE BAROQUE ARTEMISIA GENTILESCHI, CACHÉ ICI PARMI LES SIX AUTOPORTRAITS.
Les experts tentent encore de savoir si elle a peint le tableau vers 1612 pour donner libre cours à son sentiment d’impuissance dans une société où la violence contre les femmes était la norme. Ceux qui sont au pouvoir pourraient l’utiliser en toute impunité pour les traiter avec intolérance et mépris.
En 1612, le tribunal avait infligé à Agostino Tassi, peintre contemporain et véritable « bête noire » d’Artemisia, une peine légère, seulement six mois de prison, pour avoir perpétré des violences à son encontre. D’après les dossiers de l’époque, il apparaît que Tassi, gardant un profil bas et comptant sur des contacts sociaux importants, comme ceux avec son protecteur, le cardinal Federico Borromeo, a continué pour le reste de sa vie à exercer sa carrière de peintre sans être dérangé, en collaboration avec le peintre flamand Paul Bril.
The courts had inflicted on Agostino Tassi, a contemporary painter and Artemisia’s bête noire, in 1612, a mild six- month jail sentence for raping her: the records show that, by keeping his head down, in addition to his prominent social contacts, such as Cardinal Federico Borromeo Tassi continued successfully working undisturbed, in association with the Fleming, Paul Bril.
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